De quoi parle-t-on ?
Prévenir, sensibiliser, signaler !
Les violences dans le sport regroupent :
- Violences sexistes : ce sont des paroles ou des comportements qui rabaissent une personne en raison de son genre. Si une personne dit que les filles ne peuvent pas jouer aussi bien que les garçons.
- Violences verbales : ce sont des insultes ou des paroles méchantes qui blessent moralement. Si une personne prononce des noms insultants pendant un match ou un entrainement.
- Harcèlement moral : c’est quand une personne critique tout le temps et fait sentir mal une autre personne. Si une personne fait constamment des remarques négatives et ridiculise quelqu’un devant les autres.
- Cyberharcèlement : c’est quand une personne insulte, menace ou se moque d’une autre personne sur internet ou réseaux sociaux. Si une personne diffuse des photos embarrassantes de quelqu’un en ligne.
- Bizutage : c’est quand des coéquipiers forcent un autre coéquipier à faire des choses humiliantes pour s’intégrer. Si quelqu’un force une personne à réaliser des exercices humiliants devant tout le monde lors de son premier entraînement.
- Harcèlement sexuel : c’est quand une personne fait des commentaires ou des gestes déplacés à connotation sexuelle. Si une personne fait des remarques sur le corps, touche de manière inappropriée, ou formule des avances non sollicitées envers quelqu’un.
- Atteintes sexuelles (victimes mineures uniquement) : c’est un geste ou un contact sexuel entre un adulte et un mineur de 15 ans, même s’il est consenti. Si des contacts inappropriés sont faits dans les vestiaires ou si une occasion est saisie pour commettre des attouchement.
- Violences physiques : ce sont des coups ou des gestes agressifs qui blessent physiquement. Si un coéquipier frappe un autre membre de l’équipe ou si l’entraîneur secoue violemment un sportif ou une sportive pour le-la motiver.
- Agression sexuelle : c’est un acte sexuel imposé par la force, la menace la contrainte ou la surprise. Si quelqu’un contraint une autre personne à des gestes sexuels dans les vestiaires ou profite d’un moment seul pour la toucher de manière inappropriée.
- Viol : c’est une pénétration sexuelle imposée par la force, la menace la contrainte ou la surprise. Si un coéquipier impose un rapport sexuel à une personne ou si un adulte abuse de son autorité pour la contraindre à un acte sexuel.

Prévenir les violences sexistes et sexuelles, car...
Vous êtes victime ou témoin d’un acte de violence dans le cadre d’une activité FSGT
En cas d’urgence, appelez le 17 « police secours » ou envoyez un sms au 114
Je signale en contactant signal-sport@sports.gouv.fr
Vous êtes mineur·e et victime de violences sexuelles ou pensez être victime de harcèlement :
Appelez le 119 « Enfance en Danger » (7j/7 – 24h/24 – gratuit) – allo119.gouv.fr
Vous êtes majeur·e et victime de violences sexuelles ou pensez être victime de harcèlement :
Appelez le 116 006 « Numéro d’aide aux victimes » (7j/7 – 9h-19h – gratuit) – victimes@116006.fr
Vous êtes victime de cyberviolences :
Appelez le 3018 (7j/7 – 24h/24 – gratuit, anonyme et confidentiel) – e-enfance.org
Vous êtes sourd·e ou malentendant·e :
Appelez le 114 (accessible par visiophonie, tchat, SMS ou fax, 24h/24 – 7j/7)
Pourquoi briser le silence ?
Parce que faire du sport, c’est avant tout un plaisir et non pas tout accepter au nom du sport. La pratique du sport ne saurait justifier des violences sexuelles.
Si vous êtes victime mineur.e ou adulte :
- Pour ne plus en souffrir et en être dépendant·e.
Pour être aidé·e et vous protéger.
Pour que cela n’arrive pas à quelqu’un d’autre ou ne recommence pas.
Parce que ces agissements sont inacceptables, et punis par la loi.
Parce que c’est un droit de se défendre lorsqu’on subit ces actes.
Si vous êtes témoin mineur.e ou adulte :
Signaler, c’est un devoir lorsqu’on a la conviction que des faits graves ont eu lieu.
Il est non seulement possible, mais nécessaire de signaler même en l’absence de certitude absolue. Il ne vous appartient pas de mener une enquête : votre rôle n’est pas d’établir la vérité, mais de transmettre les informations préoccupantes aux autorités compétentes.
Il est essentiel d’en parler, de ne pas minimiser une attitude, un geste ou un changement de comportement, qu’il concerne une personne sportive, un·e éducateur·rice ou toute autre personne.
Aucun comportement ne doit être banalisé, y compris lorsqu’il est présenté comme un acte sportif, s’il peut s’apparenter à une atteinte sexuelle.
Si vous êtes une personne actrice du sport (dirigeant·e, encadrant·e, éducateur·rice, parent, pratiquant·e, agent·e des services…), vous avez l’obligation de :
Signaler les actes de violences sexuelles portés à votre connaissance, soit par la personne victime, soit par une personne à qui la victime s’est confiée, directement auprès du Procureur de la République, en l’absence de doute,
conformément :
-
à l’article L322-4-1 du Code du sport ;
-
à l’article 434-3 du Code pénal, pour toute personne citoyenne ;
-
à l’article 40 du Code de procédure pénale, pour tout·e agent·e public·que.
En cas de doute, vous pouvez vous tourner vers l’un des contacts suivants pour bénéficier d’un accompagnement et de conseils :
-
la référente de la lutte contre les violences dans le sport (amy.nguyen@fsgt.org) ;
-
les numéros d’appel d’urgence, notamment le 119 pour les mineur·es, en particulier si les faits ont lieu dans un cadre familial et en dehors du champ sportif ;
-
une autorité administrative (SDJES) ;
-
la cellule de recueil des informations préoccupantes (CRIP) de votre département, en transmettant une information préoccupante ;
-
l’association ARTEMIS SPORT ou tout autre association d’accompagnement des personnes victimes.