De quoi parle-t-on ?

Prévenir, sensibiliser, signaler !

Les violences dans le sport regroupent :

  • Agissement sexiste : ce sont des paroles ou des comportements qui rabaissent une personne en raison de son genre. Si une personne dit que les filles ne peuvent pas jouer aussi bien que les garçons.
  • Violences verbales : ce sont des insultes ou des paroles méchantes qui blessent moralement. Si une personne prononce des noms insultants pendant un match ou un entrainement.
  • Harcèlement moral : c’est quand une personne critique tout le temps et fait sentir mal une autre personne. Si une personne fait constamment des remarques négatives et ridiculise quelqu’un devant les autres.
  • Cyberharcèlement : c’est quand une personne insulte, menace ou se moque d’une autre personne sur internet ou réseaux sociaux. Si une personne diffuse des photos embarrassantes de quelqu’un en ligne.
  • Bizutage : c’est quand des coéquipiers forcent un autre coéquipier à faire des choses humiliantes pour s’intégrer. Si quelqu’un force une personne à réaliser des exercices humiliants devant tout le monde lors de son premier entraînement
  • Harcèlement sexuel : c’est quand une personne fait des commentaires ou des gestes déplacés à connotation sexuelle. Si une personne fait des remarques sur le corps, touche de manière inappropriée, ou formule des avances non sollicitées envers quelqu’un.
  • Atteintes sexuelles : ce sont des gestes ou des contacts non consentis de nature sexuelle. Si des contacts inappropriés sont faits dans les vestiaires ou si une occasion est saisie pour commettre des attouchements.
  • Violences physiques : ce sont des coups ou des gestes agressifs qui blessent physiquement. Si un coéquipier frappe un autre membre de l’équipe ou si l’entraîneur secoue violemment un sportif ou une sportive pour le-la motiver.
  • Agression sexuelle : c’est un acte sexuel imposé par la force ou la menace. Si quelqu’un contraint une autre personne à des gestes sexuels dans les vestiaires ou profite d’un moment seul pour la toucher de manière inappropriée.
  • Viol : c’est une pénétration sexuelle imposée par la force ou la menace. Si un coéquipier impose un rapport sexuel à une personne ou si un adulte abuse de son autorité pour la contraindre à un acte sexuel.

Prévenir les violences sexistes et sexuelles, car...

En 2023, 293
éducateurs sportifs mis en cause, dont 49% sont éducateurs bénévoles
En France, 160 000
enfants sont victimes de violences sexuelles
Plus de 49 %
des condamnations pour des faits de viol sur mineurs de quinze ans concernent des auteurs mineurs

Vous êtes victimes ou témoins d’un acte de violence dans le cadre d’une activité FSGT

En cas d’urgence, appelez le 17 « police secours » ou envoyez un sms au 114

Je signale en contactant signal-sport@sports.gouv.fr

 

Vous êtes mineurs.e et victime de violence sexuelle ou pensez être victime de harcèlement :

Appeler le 119 « Enfance en Danger » (7j/7 – 24h/24 – gratuit) – allo119.gouv.fr

Vous êtes majeurs.e et victime de violence sexuelle ou pensez être victime de harcèlement :

Appeler le 116 006 « Numéro d’aide aux victimes » (7j/7 – 9h-19h – gratuit) – victimes@116006.fr

Vous êtes victime de cyberviolences :

Appeler le 3018 (7j/7 – 24h/24 – gratuit/anonyme/confidentiel) – e-enfance.org

Vous êtes sourd.e ou malentendant.e :

Appeler le 114 (accessible par visiophonie, tchat, sms ou fax, 24h/24 7j/7)

 

Pourquoi briser le silence ?

Parce que faire du sport, c’est avant tout un plaisir et non pas tout accepter au nom du sport. La pratique du sport ne saurait justifier des violences sexuelles.

Si vous êtes victime mineur.e ou adulte :

  • Pour ne plus en souffrir et en être dépendant(e).
  • Pour être aidé(e) et vous protéger.
  • Pour retrouver votre intégrité.
  • Pour que cela n’arrive pas à quelqu’un d’autre ou que cela recommence…
  • Parce que ces agissements sont inacceptables, punis par la loi.
  • Parce que c’est un droit de se défendre lorsqu’on subit ces actes.

Si vous êtes témoin mineur.e ou adulte :

Parce que c’est un devoir de signaler lorsque vous avez la conviction de la survenance de tels faits.

La conviction, mais aussi des doutes. Avoir des craintes ou des questionnements n’est pas évident. Il faut justement pouvoir en parler et ne pas minimiser une attitude ou un changement de comportement chez le sportif comme chez l’éducateur, ni banaliser un geste dit sportif qui pourrait s‘apparenter à une atteinte sexuelle.

Si vous êtes acteur du sport (dirigeant, encadrant, éducateur, parent, pratiquant et agent dans les services…), vous êtes tenu de :

Signaler les actes de violence sexuelle portés à votre connaissance par la victime ou une personne à qui la victime s’est confiée directement auprès du Procureur de la République en l’absence de doute. Sinon, auprès d’un des contacts mentionnés ci-dessous pour bénéficier d’un accompagnement et de conseils :

  • auprès des numéros d’appel d’urgence : dont le 119 pour les mineur(e)s notamment si les faits surviennent dans un contexte familial et en dehors du champ sportif;
  • auprès de la Cellule de Recueil des Informations Préoccupantes (CRIP) de votre département en lui transmettant une information préoccupante ;
  • auprès d’une autorité administrative (DDCS-PP) ;
  • auprès d’une association.
  • en application de l’article 434-3 du code pénal, pour tout citoyen ;
  • en application de l’article 40 du code de procédure pénale, pour tout agent public.
  • tenir compte des signaux que la victime pourrait exprimer, sans nécessairement le verbaliser. En aucun cas, vous ne devez les banaliser ou les sous-estimer.