Après trois semaines intenses de grimpe, d’échanges, de formations et de rencontres solidaires en France, les douze grimpeur·euses de la Palestinian Climbing Association sont rentré·es en Palestine, plus motivé·es que jamais.
Ce séjour, accueilli et coordonné par le collectif Solidarité avec les grimpeur·ses palestinien·nes de la FSGT, s’est conclu par une visite symbolique au siège fédéral à Pantin, marquant le lien fort entre ce projet et les valeurs sportives, solidaires et émancipatrices de la fédération.
Le bilan est sans appel : le séjour a été un véritable succès. Des falaises de la Drôme aux salles d’escalade d’Île-de-France, en passant par la formation à l’équipement de sites à Briançon, les grimpeur·euses ont acquis de nouvelles compétences techniques, renforcé leur autonomie, et consolidé leurs liens avec les militant·es de la FSGT. Au-delà des savoir-faire, c’est toute une vision de l’escalade populaire et inclusive qui a été partagée
Quelques jours après leur retour, une réunion a été organisée à Ramallah avec l’ensemble des participant·es pour faire le point sur la formation reçue, mutualiser les connaissances, et réfléchir collectivement aux prochaines étapes. Chaque grimpeur·euse a identifié comment mettre en pratique ce qu’iel a appris : initiation des enfants et des débutant·es, développement de nouveaux sites, organisation de sorties et de formations locales…
Un chantier prioritaire a été identifié : l’aménagement de voies accessibles aux plus jeunes et aux néo-pratiquant·es. Une démarche rendue possible grâce à la collecte de matériel réalisée durant le séjour en France, soigneusement inventorié et désormais réparti entre les membres du groupe pour lancer ces nouvelles dynamiques.
D’autres perspectives se dessinent déjà : l’organisation de bootcamps, des sorties collectives, et une réflexion à plus long terme sur la structuration d’une offre d’escalade populaire en Palestine, avec un ancrage associatif fort et une pédagogie inclusive inspirée de la FSGT.
Cette aventure humaine et militante ne fait que commencer. Grâce à l’élan initié en France, un nouveau souffle traverse aujourd’hui la communauté des grimpeur·euses palestinien·nes.