« Ce matin, j’ai informé les fédérations de ma candidature à la présidence du CNOSF dont l’élection aura lieu le 29 juin prochain dans le cadre du Conseil d’administration.
J’ai conscience de la nécessité de créer les conditions d’une gouvernance apaisée, tournée vers l’avenir et au service de l’intérêt général : un sport associatif fédéré de qualité pour toutes et tous, à tous les niveaux de pratique.
L’unité du mouvement sportif est essentielle pour porter l’équipe de France olympique et paralympique en vue de Paris 2024 et pour proposer des contenus d’activités adaptés à l’évolution des besoins et des attentes de la population en matière de sport associatif.
Soucieuse de l’autonomie du mouvement sportif, je suis convaincue que le CNOSF doit être garant d’une expression forte sur les enjeux de politiques publiques en matière de sport, de vie associative et d’héritage des jeux. Demain, il sera trop tard.
Le CNOSF doit démontrer sa capacité à accompagner la mise en œuvre de politiques publiques sportives, mais également à jouer le rôle indispensable en démocratie de tout corps intermédiaire, à savoir de plaidoyer, de préconisations, voire de rapport de forces.
Depuis ma candidature en 2021, ma démarche n’a pas changé : mettre au cœur de notre projet une vision inclusive et émancipatrice. »
Emmanuelle Bonnet Oulaldj
(crédit photo : Adeline Monnier)